28 Février, le Départ:

Tout le monde est arrivé à l'heure ce matin, mais il y a un hic. ... et plutôt énorme. Aussi énorme que la quantité de bagages que chacun a emmené. Du coup une quatrième voiture est réquisitionnée.

Je tiens à saluer bien bas, La Tisseuse (c'est un pseudo, vous vous en doutez) pour avoir fait tenir toutes ses affaires dans un petit sac à dos. Et encore, elle a pris son démêlant. ... mais elle le vaut bien. A contrario, notre Lépidoptère chenu (c'est un pseudo, vous vous en doutez) a emmené son oreiller.

Le temps de réorganiser les véhicules, la caravane s'ébranle vers la frontière tchèque avec une 1/2 heure de retard sur le planning (il me reste des séquelles de mon passage dans les Marines). Comble de bonheur, la tempête qui s'est lâchement abattue sur la France cette nuit, décide de faire un bout de route avec nous. Elle nous accompagnera bien après la frontière franco de port. ... oui, j'écris n'importe quoi, car en fait, il est 1h39 du matin (du 1 Mars) et Jean-Christope (c'est un pseudo, vous vous en doutez) qui partage notre chambre avec Jean-Patrick (c'est un pseudo, vous vous en doutez) tiens absolument à me démontrer ses talents d'imitateur en m'interprétant son grand succès, "le décollage de l'airbus A380". Mais revenons à notre voyage.

Comme si cela ne suffisait pas, nous sommes obligés de faire halte toutes les heures pour vidanger les micro-vessies de notre lépidoptère, précédemment cité, et du Goéland (c'est un pseudo, vous vous en doutez). Du coup arrivés à l'auberge pour 20h. Heureusement, Elvira nous attend avec un ... à la ... pour le repas. J'ai mis des petits points car je ne sais pas ce que c'est et lorsque je demande, je ne comprends pas la réponse.

Ensuite, bah, douche, préparation du matériel pour demain, dodo, 23 heures. ... puis Roissy en bout de piste, au moment du décollage.

1 Mars:

Réveil, 6h10. Je passe sur la nuit, j'ai fermé mon ordi vers 2 heures. Vers 6h30 la chambrée est réveillée.

P'tit déj, 7h30. Nous avons rencontré l'autre groupe de photographes. Ils sont du 93. Du coup, nous veillons à mettre en sécurité, nos objets de valeurs.

Départ 8h.

Journée exceptionnelle, tant en rencontres qu'en lumière. La lenteur du démarrage nous a fait rater le repas des lynx.

Rater, rater ... , pas pour tout le monde, la Benjamine a guidé Noisette et Wiedii (encore des pseudobonnemines), qui rapides comme l'éclair au chocolat, sont arrivées juste à temps pour le casse-croûte des félins aux oreilles poilues.

Nous avons failli perdre deux de nos camarades dans la première montée. Le parc demande un minimum de forme physique.

Notre lépidoptère (qui est toujours un pseudonyme) s'est lancé dans la culture bio des batteries. Devant le manque flagrant de résultats, un employé du parc est passé ramasser sa tentative... dans l'enclos des loups.

Rentrés vers 18h, crevés. Douche. Repas. Elvira paie sa tournée et le Goéland fait de même, pour son anniversaire.

23h30, couché, bourré (je supporte peu le schnaps)

2 Mars:

Mal aux ch'veux ce matin.

On s'active un peu plus, mais les lynx on déjà mangé à notre arrivée. Le groupe s'éparpille en fonction de leur centre d'intérêt.

Vers 15 heures, les chutes de neiges nous mettent à la porte du parc. Ciel très bouché.

Bouchons d'oreilles cette nuit

3 Mars:

Il a neigé cette nuit. Nous partons pour l'autre parc, à 3/4 d'heure de route.

Son principal intérêt, les lynx, dont l'enclos est plus vaste, mais où les 4 individus (les parents et leurs deux rejetons, sont plus à même dêtre bien placés pour les photos. On y trouve aussi des loups (très grand enclos), des aurochs et des chevaux de Przewalski (non, ce n'est pas un pseudonyme).

A peine arrivée, l'Ancêtre qui n'avait pas mis de pneus cloutés à son déambulateur se vautre, suivi en cela par la Benjamine du groupe (comme quoi, sénilité et puérilité, même combat). Quelques temps plus tard c'est Jean-Christophe qui les suivra dans ces acrobaties.

C'est surtout en fin de journée que les photos ont rempli les cartes.

Dans la soirée, Motocyclette (c'est un pseudo, bien entendu) n'a rien trouvé de mieux que d'échanger les chaussures que nous laissons devant les chambres. Quand je pense qu'on a fait des pieds et des mains pour le sortir de l'hospice .... .