4 Mars:

Nous retournons dans "notre" parc. Enfin pas tous, car certains sont partis nous rejouer "Brokeback Mountains". Ces gais lurons ont même vue toute leur vie défilée devant leur yeux pendant que Claudia les emmenait chercher les raquettes (et ils n'ont même pas réservé les courts). ... l'un des protagonistes l'a, malgré tout, joué petit bras en n'arrivant pas au bout. Mais comme ça n'est pas mon genre de dénoncer, je ne jetterai pas à la vindicte populaire, le nom de ce foie jaune. ... enfin tant que J.-P. me fera mon chèque.

Pour le reste du groupe, le parc étant plutôt calme, nous avons beaucoup marché. Je dois (pour ma part) avoir cumulé entre 15 et 20 km. De retour à l'auberge, alors que nous traitions quelques photos, assis sur le lit, les jambes se sont mises en grève (elles se croyaient à la SNCF) au moment de me lever.

Au repas du soir, beaucoup de têtes de lendemain de java (je ne suis pas le seul à avoir abusé du grand air). Motocyclette en a même profité pour prendre un coup de soleil, en douce, sans rien dire à personne.

Après le repas, comme tous les soirs, les ordi sont sortis, mais chez certaines, les yeux sont mi-clos et quelques ronflements fusent entre chaque photo.

Ce soir, un ou des petits mailns, toujours non identifiés, ont planqué les chaussures. Fffhhhh.

Ah oui, un dernier truc avant d'aller accompagner l'A380, les loutres que nous cherchions depuis le début, se sont enfuies. L'épaisseur de la neige cache leur mode d'évasion.

 

 

 

5 Mars:

Alors que jusque là, nous avons eu un temps magnifique (exception faite de la tempête de neige de Mardi), aujourd'hui, journée giboulée. Une tempête de neige précède le plein soleil, puis une autre tempête de neige, plein soleil, une tempête de neige, plein soleil, ... heu j'arrête là, même les blondes ont comprites.

Une partie du groupe, a démissionné avant l'heure. Petits bras ces jeunes.

 

6 Mars:

Nuit difficile, excès de forêt noire (non, nous sommes toujours en Bavière). Les jambes, par contre, ça va, elles me porteront bien jusqu'à la voiture. J'irai voir le S.A.V. en rentrant. ... et vue la neige tombée cette nuit et qui continue a tomber, on ne sait pas exactement quand nous serons rentrés.

La benjamine envoie un SMS à sa maman pour lui dire que nous prenons la route sous une tempête de neige. Si avec ça, elle ne se bouffe pas la rate .... .

La tempête de neige a duré, duré ..., la route glissé, glissé ... , et nous serré, serré ... les fesses. Ca n'est que sur l'autoroute que nous avons revu la couleur du bitume.

Entre pause, pipi, MacDo, gasoil, nous avons réussi à perdre J.-C. et J.-P. Mais leur grande maîtrise cartographique leur a permis de nous rejoindre juste après la frontière.

22 heures, arrivés à destination. Pour moi, les autres doivent encore récupérer leurs véhicules et rejoindre la leur, de maison.

 

P.S.: Au départ de l'auberge, j'étais trop occupé au volant pour avoir le temps de faire des photos. Djo, elle n'avait que cela à faire. ... et à râler après mes essuies-glaces qui la gênaient.

 

Pour ma part, 1846 photos faites, 250 conservées ... pour le moment ;-)