Mercredi 18

Nos informateurs, particulièrement bien informés (sinon, ils ne seraient pas informateur, mais journalistes) nous ont signalé que les lynx sont nourris tous les matin aux environs de 9 heures. Nous partons, donc de bonne heure. ... mais un peu tard, nous arrivons juste à temps pour les voir remonter sur leur poste d'observation, sous une belle lumière. Mais ça na pas duré, les nuages sont arrivés et il s'est mis à neiger. Une fois, de 11h à ... 16h30.

Ceci dit, journée riche en rencontre. ... même 2 groupes de photographes français.

Un joli coucher de soleil est venu grossir le nombre de mes photos.

Il a fait doux aujourd'hui, le thermomètre a annoncé entre 0° et 2°, et un petit -2° en fin de journée.

Jeudi 19

Le réveil commence a devenir inutile, tout le monde se réveille seul avant 7h30 (le soir nous sommes tellement fracassés que nous nous endormons entre 21h et 22h). Il ne neige pas.

Comme hier, la journée est riche en rencontre hormis la famille Nik... (les grand-parents, les parents et le fils, équipés de boitiers de cette marque), et les trois sudistes nous faisons aussi la connaissance d'Italiens. ... comment nous sommes là pour les animaux? Mais ils sont là aussi, et sous un ciel presque bleu.

Tous ceux que nous avons voulus voir étaient au rendez-vous.

Les loutres espiègles, les très attendus ours, le sylvestre timide (je devrais dire "la", puisqu'il sagit de la femelle) et enfin certainement les stars du parc, les lynx qui nous ont fait une représentation en fin de journée.

Douce journée, sans neige (la première depuis notre arrivée) avec un thermomètre presque constamment au dessus de zéro.

Vendredi 20, ... dernier jour au parc :-(

Il neige au reveil et ça ne s'arrêtera qu'à .... bah, en fait ça ne c'est pas arrêté. Par contre nos amis sont présents, et même des non-prévus.

Je me dois par honnêteté, de vous signaler que Robert, ce pauvre Robert, a passé sa matinée à photographier avec son téléphone. ... pas tout à fait, mais dans une de ses crises de démences pré-séniles il a bidouillé son appareil et c'est retrouvé en mode "jpeg small". Nous avons pensé le faire piquer pour cet incommensurable erreur, mais notre grande magnanimité a pris le dessus.

Mais revenons à nos moutons, ou plutôt à nos loups. Ils sont nourris les Lundi, Mercredi et Vendredi entre 12 et 14 heures, sauf qu'aujourd'hui, c'était à 11heures et du coup nous sommes arrivés juste à temps pour voir une petite tête disparaître derrière un rocher.

Heureusement que les bisons et surtout les lynx ont redoublé d'effort pour nous faire oublier notre désapointement.

La journée fut sombre, humide avec un thermomêtre entre -2° et 0°.

C'est décidé, nous revenons à Pâques.

Samedi 21, le retour. Snif !!!!

Réveil et petit déj. maussades. Mais le soleil perce à travers les nuages. Nous prenons le temps de faire les photos que nous n'avions pas fait durant notre séjour.

Nous prenons la route pour la maison vers 10h30, pour arrivé vers 21h30. Nous avons un peu trainé :-)

 

Un petit bilan:

Le coût du transport: 170€ (péage+gazoil) aller et retour

Le coût de la pension: 36€/j pour Robert (il avait une chambre seule), bieressss comprisesss, et 33€/j/pers pour nous. Attention, l'auberge n'accepte que les espèces.

L'hébergement: Confortable, l'accueil y est chaleureux, la bouffe, correcte et plus que concéquente. Pas de réception de GPS, mais allez jusqu'à Spigelau (indiqué sur le GPS) puis, Waldhauser est signalé. On y parle ... allemand.

Le Nationalpark Bayerischer Wald: Gigantesque!! Un circuit de 7 km (avec beaucoup de monté et de descente) sur 200ha. Des enclos très très vastes. Le parking principal est payant, 1€/heure avec un max de 5€/jour. La visite, elle est gratuite. Vous pouvez télécharger un plan ici. Les postes d'observation sont sans grillages, et il y a très peu de vitres.

Prévoir: Des chaînes pour les pneus. Des vêtement chauds. Une focal minimum (objectif+rapport capteur) 500. Avec mon 420, ça faisais juste. Quoi que ... .

Pas con, non?: Les lynx et les ours, lorqu'ils doivent marcher dans la neige, remettent leurs pattes, dans les traces précedentes. Le chat sylvestre, lorqu'il doit s'assoir dans la neige, mamène sa queue devant lui et pose ses pattes avant dessus.