TENERIFE Islas Canarias

Après la première tentative écourtée pour cause de côtes cassées, nous y retournons.

... je dis ça mais avec la nouvelle vague (non, rien à voir avec Godard), nous n'étions pas sur de partir. La réservation a été faite le Lundi pour un départ le Samedi.

Pour l'hôtel, ce sera l'Hôtel Arenas del Mar , pour 1 923,95 € en "tout Inclus, chambre avec vue, ..." et "bagages en soute" pour le vol. Nous avons choisi le secteur du Sud-Est, pour l'emplacement par rapport à ce que nous avions déjà vu lors de la première édition.

Pour la voiture, on ne change pas une équipe qui gagne, nous l'avons prise chez Cicar pour 337€.

Et enfin, il faut rajouter le parking à CdG, 71,25 €

Jour 1

Jour 2

Jour 3

Jour 4

Jour 5

Jour 6

Jour 7

Jour 8

C'est parti

Pas de réveil à l'aube (pour une fois), l'avion ne décollant qu'à 12h15. ... et sympathique surprise au T2, les passagers Easyjet ont droit à leur propre zone d'enregistrement, pendant que tous les autres s'entassent en masse (vous avez dit cluster?) dans une autre zone.

Le vol a décollé à l'heure et est même arrivé plus tôt que prévu à TFS. Et là, une autre surprise nous attendait (décidément, c'est la journée) Mais celle-là, d'un autre genre. Deux heures de queue pour récupérer notre voiture de location. Du coup, en sortant, la nuit avait commencée à tomber.

Heureusement, l'hôtel n'est pas bien loin. Et là, ... oui, vous commencez à me voir venir, dans le style running gag? Et oui, une autre surprise. La troisième!!!! Un festival, je vous dis. Et bien pour cause de covid, les repas se prennent par roulement, afin que tout le monde ne se bouscule pas dans la salle du restau. Il faut donc choisir son roulement pour la semaine .... et ne pas en bouger.

En tout cas, après le repas de ce soir, Nathalie et moi avons une certitude, cet hôtel ne devrait pas rester dans les mémoires de la gastronomie canarienne.

Une dernière petite chose avant d'aller dormir. La chambre est grande (+/- 40m2), mais pratiquement pas de rangements. Difficile de vider les sacs.

J2 (oui, je sais, c'est écrit dans l'onglet, mais je ne savais pas quel titre lui donner)

Réveil à 6h30. ... j'ai oublié de vous le signaler, mais hier nous avons pris une heure de moins à l'arrivée. Et il fait nuit noire. Et il fait faim. Nous avons bien fait de nous inscrire pour le premier roulement du petit déj (7h30).

La nuit a été difficile. Le matelas et l'oreiller sont en béton armé et l'hôtel est très bruyant. Les étages tournant autour d'un puits central, nous avons là une belle caisse de résonance. Du coup, le bingo d'hier soir se déroulait dans notre chambre. Et ne voyez aucune allusion salace à cette expression.

Après le petit-déj., promenade le long de la côte. Pas très joli. On tombe rapidement sur une "plate-forme pétrolière" qui gâche le paysage. Je trouve un petit coin pour faire quelques poses longues.

Ensuite, nous prenons la voiture pour la playa Tejita et la playa del Médano (au-lieu du kite-surf).

L'après-midi, nous "zonons" entre sieste et petits gâteaux. Et nous organisons la ballade de demain.

En fait, nous comptions retourner à Tejita en fin de journée, mais le ciel s'est couvert.

 

Charcos, charcos, charcos.

Les charcos sont des bassins naturels qui se remplissent d'eau à marée haute. La journée va être consacrée à trois d'entre eux, sélectionnés pour l'esthétique de leur environnement. L'idée étant d'y faire des images, mi eau-mi air. Nous voici donc partis, avec sac à dos, de l'eau ... non en fait, j'ai oublié la gourde dans le frigo.

Le plus beau, mais il se mérite (plusieurs heures à crapahuter) c'est celui de la mareta. Aucun balisage, nous avons suivi une trace, nous nous sommes perdus, et finalement, arrivé sur place, seuls au monde, nous sommes tombés sur une lessiveuse. Impossible de faire des photos dans ces conditions là.

Le suivant, le charco del viento, est signalé, l'accès est "bétonné", mais même constat, une houle de plusieurs mètres empêche la mise à l'eau.

Et enfin le dernier, le charco de la Laja, accès préparé mais lessiveuse.

Avant de partir, j'avais vérifié les marée, mais je n'avais pas compter sur la houle. Ces bassins sont de l'autre côté de l'île par rapport à nous, et chez nous il y avait très peu de houle.

Ces trois charcos ont un point commun. L'accès en voiture se fait via des "routes" étroites, ou les croisements avec d'autres véhicules sont compliqués. En haute saison, ça doit être un enfer.

Playa Grande

Comme son nom l'indique, c'est une petite plage de sable, éloignée des grands centres touristiques, et pourtant facile d'accès. Nous y avons débarqué après un début de matinée à larver. ... les cuisses ont du mal à se remettre de la ballade à charco de la mareta. Ce coup-ci j'ai emmené la gourde. Non, non, non, je vous vois venir, rien de discriminant dans ce terme, je ne parle là, en aucun cas de Nathalie. Le vent étant tombé, il va faire chaud et il vaut mieux s'hydrater. Le temps de quelques poses longues et nous rentrons finir la matinée devant une sangria au bord de la piscine de l'hôtel. Oui, des fois, la vie, elle est dure.

L'après-midi, vu qu'on est en vacances (tout de même), petite sieste et shopping à El Médano.

On me prend souvent pour un surfeur, à cause de ma carrure et de mes longs cheveux blonds. Sauf que je ne surfe pas. Et vous êtes en train de vous demander pour quelle raison je vous encombre avec mes digressions sur le surf. La raison en est simple, les boutiques de El Médrano ne s'adressent qu'à ce type de clientèle. Nous sommes donc rentrés bredouille.

Pour finir, pendant que Nathalie ocillait entre cocktails et plouf dans la piscine, je suis parti photographier des tournepierres à côté de l'hôtel. Pour info, l'eau de la piscine est salée.

Santa Cruz de Tenerife

C'est la capitale de Tenerife. Mais pas que. C'est aussi l'endroit que Nathalie a choisi pour y passer la journée. Et ça tombe bien, car ce matin, au réveil, le ciel était couvert. Et pas qu'un peu. Donc tant qu'à avoir une journée de fichue, autant y aller à fond.

Par contre, la journée s'est transformée en une grosse matinée. Et ça n'est pas les trois gouttes d'eau que nous avons reçues qui nous ont poussé à écourter une ballade. C'est juste qu'à 12h, nous en avions fait le tour.

Petite information circulation. Il semblerait que sur les voitures de Tenerife, le clignotant soit une option que beaucoup ont décidé de ne pas se payer.

L'après-midi, sieste, tri et traitement des photos, rédaction du site et ... un gros manque de motivation pour bouger, entre les éclaircis et petites averses. Si vous ajoutez à cela les petits gâteaux disponibles au "Hall Bar" ... .

En fin de journée, le soleil passant sous les nuages, je suis descendu au pied de l'hôtel pour "faire" des limicoles.

La Pelada

C'est le nom d'une montagne, et d'une plage (qui la borde). Et c'est l'objectif de cette matinée. Nous y allons à pied (+/- 15 minutes de l'hôtel) et nous débarquons en plein centre de loisirs (ou école en sortie "plage"). Un peu bruyant, mais l'endroit est très joli. Même s'il faut oublier la plate-forme pétrolière, dans le paysage. ... et les avions de l'aéroport tout proche.

La Playa Tejita

C'est la "cible" de fin de journée. Nous y étions allé au début du séjour, mais en matinée et le soleil étant derrière la montana Roja, nous nous étions promis d'y revenir, lorsque le soleil aurait tourné. Mais attention à deux choses:

1- Cette plage est très appréciée, donc il y a rapidement foule et le parking est vite saturé. Même un Jeudi de Décembre.

2- La plage est très fréquentée par les nudistes. Qui ne me gênent aucunement, même si je les préfère à moins de 90 ans. Mon souci, est plus de passer pour le pervers qui se ballade avec un appareil photo au milieu de gens nus.

La playa de la Montana Amarilla

Si vous avez lu la page du jour précédent, cette plage est au pied de la Montana Amarilla. Et c'est la plus jolie que nous ayons parcouru sur l'île. Du coup, elle reçoit son lot de visiteurs. Pensez à y être en début et fin de journée.

Pas de plage de sable fin, mais de gros galets. Par contre, beaucoup de plateformes rocheuses où se poser. L'absence de sable, fait que l'eau y est cristalline. Les récifs sous-marins y sont très fréquentés, par des plongeurs, mais pas que. :-)

Pour l'après-midi, glandage, tentative de shopping, préparation du planning de départ, et préparation des sacs. Oui, demain, c'est le retour.

... mais comme dit Nathalie, pour mieux repartir. D'ailleurs où irons nous en Janvier????

L'heure du retour et du bilan.

Bon, bah ça y est, c'est terminé. Les bagages sont préparés. Nous allons zoner un peu sur la plage de la Pelada avant de partir. Personne, ou presque. C'est lorsque nous regagnons notre hôtel (10h45) pour le check-out (oui, toujours polyglotte, je suis) que nous voyons arriver les "plages-friendly". Le string et les seins nus semblent la tenue du Samedi matin.

Chargement de la voiture -> Aéroport de Tenerife Sud -> Cicar -> Burger King (toujours meilleur que la bouffe de l'hôtel) ... attente. Longue attente.

Et si nous profitions de cette attente pour faire le bilan? La question est rhétorique, car je n'attend pas de réponse :-)

Tout d'abord, l'île.

Il nous a semblé qu'elle était très (trop) urbanisée. Bien plus que Lanzarote, qui reste notre préférée. Difficile de trouver une jolie plage sans immeuble autour (voir même une plate-forme pétrolière).

Le Kn Arenas del Mar. C'était notre hôtel durant notre séjour.

Les points positifs:

  • Situé sur une pointe, il offre (non, en fait il la vend), une magnifique vue. Un peu isolé du reste de l'urbanisation.
  • On s'y gare facilement.
  • - de 500 chambres.
  • Adulte Only.
  • Décoration intérieure sympathique.
  • Tout le personnel aux petits soins.
  • Le roulement des repas fixé à l'avance évite qu'il y ai foule dans le restau.

Les points négatifs:

  • Ressemble à un gros bunker. Moche.
  • Bruyant. Les animations du soir résonnent dans la chambre. Heureusement que la population (âgée) file se coucher de bonne heure.
  • Si les petits déj sont plutôt sympa, les repas du midi et du soir ne brillent pas par la délicatesse de leurs plats. J'ai mieux mangé dans certains hôpitaux.
  • Les chambres, plutôt spacieuses manquent cruellement de rangement.
  • Le Wifi est capable de vous proposer un débit élevé, puis de disparaître sans prévenir.