J-14 Torres del Paine / Punta Arenas:
Ca devait être une grasse matinée, mais réveillé à 5h30.
P'tit déjeuner, bouclage des sacs, au revoir au staff et à 10h. Rapha vient nous prendre pour nous déposer à Puerto Natales.
Un p'tit mot sur l'Estancia Tercera Barranco. Très bel endroit, au milieu de rien. Le personnel au petit soin. Les chambres confortables (les robinets de la salle de bain mériteraient un détartrage). La nourriture excellente et en grande quantité. Maeva disait qu'ils voulaient nous engraisser.
Sa position à l'extérieur du parc, me semblait un problème, mais il n'en est rien. La piste qui mène au parc est le lieu de multiple rencontres (renard, zorille, bernaches, nandou, guanaco, ...) C'est d'ailleurs, entre l'estancia et l'entrée du parc que j'ai rencontré le colocolo (vous n'en saurez pas plus, l'endroit est tenu secret). Quant aux pumas, ils se foutent totalement des frontières du parc, puisque je vous rappelle que notre première rencontre s'est faite dans l'enceinte de l'estancia même.
Les deux seuls points noirs
1- Cela n'a rien de dramatique, mais si la wifi est plutôt bien accessible des chambres, il n'y a souvent rien derrière car la transmission se fait par radio, et en fonction des conditions climatiques, il n'y a pas de transmission. En bref, ne comptez pas télétravailler de là-bas.
2- Là c'est beaucoup plus gênant. Le chauffage central est coupé (entièrement) dans la journée et la nuit. Il n 'est remis qu'un peu avant notre retour. Et si vous rentrez un poil plus tôt, vous avez une chambre à 14°. Idem dans le restau, où plus d'une fois nous avons déjeuné ou dîner avec le manteau sur le dos. Lorsque nous avons expliqué à l'accueil, qu'il était plus économique de laisser un chauffage au minimum que de l'éteindre, pour ensuite le mettre à fond, elle nous a répondu qu'elle était bien d'accord mais qu'elle était obligée de suivre les ordres du boss.
Nous voici donc à Puerto Natales. C'est cœur serré que nous disons au revoir à Rapha et pendant que je vais faire quelques photos, ces dames vont au café pour y récupérer du web (pour enregistrer nos vols et remplir les documents "covid"), des gâteaux et du gras sur les anches (oui, je suis désagréable, mais je me force, hein).
Nous changeons donc de chauffeur et de minibus pour nous rendre à Punta Arenas, au Yega Loca, pour y attendre notre avion de 0h48.
Sur place, une douche, le restau (toujours aussi bon) et le chauffeur est là pour nous emmener. Personne à l'enregistrement des bagages, j'ai l'impression que l'on va avoir l'avion pour nous tout seul.