La pression, dés le départ, était grande. Les horaires d'avions ont changé.
Mais commençons par le commencement. Arrivés à CdG à 13h15 pour un décollage à 16h, nous pensions être en avance ... .Que nenni (oui, à notre époque, il n'est pas facile de placer "que nenni" dans une phrase sans passer pour un vieux con), l'aéroport était bondé, dernier départ pour le 15 Août oblige. Du coup, nous sommes sortis de l'enregistrement des bagages juste à temps pour l'embarquement de notre vol.
Paris-Doha, sans souci. C'est le suivant qui "coinçait". En effet, le vol Doha-Johannesbourg ayant été décalé, nous nous retrouvons avec un délai d'une heure pour effectuer le transit vers Kasane. Les choses semblants trop faciles pour un baroudeur comme moi, il fallait corser l'épreuve. Maeva s'étant joint au groupe avec un décalage, elle a pris seule ses billets, en deux temps et par deux intermédiaires différents. Du coups, ses bagages ne sont pas censé la suivre directement jusqu'à destination finale. Elle devrait, normalement, récupérer ses sacs pour les ré-enregistrer. Petit tour de passe-passe de l'hôtesse au sol qui enregistre tous les bagages sur les billet du reste du groupe et Maeva voyagera avec juste son bagage à main. Nous avons aussi demandé à avoir les places les plus proches de la sortie pour pouvoir sortir rapidement.
Heureusement le vol a atterri avec une demie-heure d'avance, ce qui nous a permis d'embarquer à temps ... pour rien. ... l'avion refusant obstinément de décoller nous avons du changer d'avion. Et Robert, histoire de corser le tout a oublié une caméra dans l'avion en panne. Bilan, décollage avec un heure et demie de retard après avoir récupéré sa machine.
Cécile et Olivier nous attendent, et ce mot a tout son poids, à l'aéroport de Kasane. Ils nous emmènent de suite sur la Chobe River pour notre première rencontre avec la faune locale.
Oiseaux, hippopotames, crocodiles, phacochères, buffles et éléphants, ... la ballade se terminent un peu après le couché du soleil. Très jolie début
La vache!!!! Mais alors, ce pays a décider de ne pas épargner ses efforts pour nous conquérir. Le lodge n'est pas fermé et les animaux si promènent ... très près. Dans la lueur des projecteurs se retrouvent plusieurs troupes d'éléphants. Et je ne parle pas du ciel étoilé. ... si? bon bah, il est bien. ... oui, j'ai épuisé mon forfait "superlatifs" pour la journée.
Pendant que nous commençons a dévorer le repas préparé par Cécile, Olivier, au barbecue, nous demande de venir voir. Une éléphante casse la croûte, pépère, à 10 mètres de la porte du lodge.
"- On ferme la porte?" propose Nathalie :-)))
Là, je vais me coucher sous les barrissements des éléphants et les cris des hyènes, mais, ayant dormi 3 heures durant les 24 heures qu'ont duré le voyage, je ne vais pas les entendre longtemps. ;-)